Impact des invasions parasitaires sur la biologie et la conservation d’espèces emblématiques de tortues d’eau douce en Afrique du Sud et en France.

Ce projet a pour objectif principal de déterminer l’étendue des invasions parasitaires des tortues de Floride invasives vers les tortues d’eau douce indigènes de France (Emys et Mauremys) et d’Afrique du Sud (Pelomedusa et Pelusios) et leurs conséquences pour la survie des populations natives. Deux missions de terrain sont envisagées chaque année dans les deux pays partenaires pour échantillonner les parasites des tortues indigènes et exotiques. La recherche de protozoaires se fera à partir de frottis sanguins sur les tortues et celle des plathelminthes polystomatidés sera réalisée à partir de l’observation d’oeufs du parasite dans les urines et fèces des animaux capturés. L’équipe française aura en charge l’analyse moléculaire des oeufs afin d’identifier les espèces parasites en présence, la partie africaine se chargera des analyses biométriques des larves issues du développement des oeufs ainsi que des analyses des frottis sanguins. La confrontation des résultats des deux équipes permettra d’évaluer la nature des transferts de parasites de la Floride vers les tortues indigènes de France et d’Afrique du Sud et fournira un cadre plus rigide des actions à mener d’un point de vue santé animale sur la protection et la réintroduction des espèces en milieu naturel. The overarching objective of this project is to determine the extent to which invasive blood and flatworm parasites spread from invasive American freshwater terrapins to native species in both France (Emys et Mauremys) and South Africa (Pelomedusa et Pelusios) and the conservation threats posed by these parasites. We foresee one visit per year by each of the principal investigators to the collaborating scientist to sample parasites of indigenous and exotic turtles. Non invasive techniques such as blood smears and DNA analysis of parasite eggs will serve to identify individual parasite infections. The French partner has now refined the technique to the level that we can identify the polystome flatworm to the species level by extracting and sequencing DNA from a single parasite egg of about 200 micron. This allows us to do population studies without destructive sampling or harming the terrapins. The South African teams have a long experience on morphometrical analyses of the marginal hooklets of larvae and on blood protozoans. The confrontation of all results will help to determine which parasites jumped from Florida turtles to indigenous turtles in France and South Africa. This study will help in developing guidelines for the trade and reintroduction of terrapins in natural environments

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