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Pour la seconde année consécutive, le projet ESCOFAR se déroule dans le fjord de Kongsfjorden au Svalbard (15 juillet au 8 aout 2015) dans le but d'étudier le devenir des apports en sédiments dans le fjord. Pour en savoir plus, lire l'article en ligne rédigé par l'AFP sur le site de Science et Avenir!

http://www.sciencesetavenir.fr/sciences/20150730.AFP5232/du-delta-du-rhone-aux-fjords-de-l-arctique-sur-la-piste-des-sediments.html

Dans le cadre des ANRs AMORAD pilotée par l'IRSN et MATUGLI pilotée par le CEFREM, 2 gliders, un SLOCUM (DT INSU) et un SeaExplorer (ACSA) ont été déployé sur le plateau rhodanien afin de mesurer l'impact du panache du Rhône sur la dynamique des particules en suspension. Un exercice d'intercalibration des différents instruments déployés a été mené afin de caler les différents capteurs optiques mesurant la turbidité. Les résultats de cette campagne permettron de mieux décrire la variabilité des structures turbides et des carcatéristiques des particulesen suspension (nature, taille, forme, densité, ...).

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Plusieurs pages du dernier UPVD Mag recherche (Décembre 2014) sont consacrées aux activités du CEFREM. Cela commence dès l'éditorial (p3) avec l'expédition IODP (MA Bassetti), ensuite la mission ESCOFAR aux Spitzperg (p20, Ph. Kerhervé) et le meilleur pour la fin... avec la thèse de G. Many (p21) sur les planeurs sous-marins en Méditerranée. Merci à tous et continuez à diffuser!

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Mag à télécharger ici!

Julie Billy soutiendra sa thèse intitulée " Morphologie et Architecture d'une barrière composite paraglaciaire : l'Isthme de Miquelon-Langlade " le Mardi 9 décembre à 14h30 dans l'amphithéâtre 5 du bâtiment U (CEFREM) de l'Université de Perpignan. Cette thèse a pour objectif d’établir une vision globale et continue mer-terre-mer d’une barrière littorale paraglaciaire, en combinant une approche morphologique et architecturale. L’originalité de l’isthme de Miquelon-Langlade (NO Atlantique) entre les deux îles éponymes réside en sa diversité et complexité de systèmes (flèches, cordons littoraux, lagune) qui s’emboitent formant une barrière composite évoluant le long de deux façades ouvertes sur l’océan. Ce travail a été rendu possible grâce à l’association de données topographiques (GPS-RTK), de géophysique marine (sismique HR) et terrestre (géo-radar), sédimentaires (carottes, échantillons de surface) ainsi que des datations par OSL. L’étude de cette barrière a permis 1) d’identifier l’ensemble des dépôts d’une séquence paraglaciaire (dépôts de chute, bas niveau, augmentation et haut niveau marin); 2) de pointer l’importance de la géométrie des îles, du substratum rocheux ainsi que de la topographie héritée dans la formation de la barrière; 3) de définir l’architecture interne de beach ridges mixte sable-galet; et 4) de pointer le potentiel de ces systèmes en tant marqueur du paléo-niveau marin tout en proposant la première courbe de tendance de l’évolution du RSL pour l’Archipel de Saint-Pierre-et-Miquelon sur les derniers 3000 ans (+1mm/an). L’association de l’ensemble de ces informations a permis de proposer un schéma de mise en place de la barrière, depuis le retrait de la calotte (13 700 ans) jusqu’à sa forme actuelle, évoluant dans un contexte d’augmentation du RSL et de fort apport sédimentaire, tout en proposant une vision de détail de la formation de la plaine de beach ridges au cours des derniers 3000 ans.

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